Séance de debriefing avec William, un mois après son passage aux Mercredis Gourmands. Il confie ses impressions à tête reposée et les défis auxquels il est confronté. Très à l'écoute et toujours à son projet, il repartira fort de nos échanges et de nos recommandations.
Retranscription de ses propos.
« J’ai beaucoup apprécié l’expérience. Le fait d’être écouté. C’est ce pour quoi je venais rencontrer les professionnels. On a une idée, après c’est comment on passe du papier aux chiffres. Pour moi, je venais présenter un concept. Ce n’était pas un business plan complet. Aussi je pense qu’il y a dû avoir des sceptiques et des déçus parmi l’auditoire.
Pour autant, les retours que j’ai eus m’ont conforté dans l’idée du projet. Je vois clairement qu’il me faut plus de temps pour le bâtir. Ça pourrait aller plus vite mais je crois que le principal frein c’est le fait d’être tout seul, même si j’ai l’aide des Mercredis Gourmands et de l’équipe de MUSE. Mais c’est le sentiment de ne pas avoir suffisamment confiance en moi et dans le projet pour passer à l’étape d’après.
J’ai toujours la conviction que le projet est valable et que le biscuit est bon. Je suis allé chez Meert pour acheter leurs fameuses gaufrettes et le résultat n’est vraiment pas le même. Ce sont mes principaux concurrents. C’est une enseigne lilloise de 1760 et quelque qui joue vraiment sur l’authenticité du produit. J’ai acheté 6 mini gaufrettes 7 euros 50… Donc il y a un vrai marché.
Là je vais me concentrer sur la distribution avant de se concentrer sur la production. Et aller voir sur place le marché tel qu’il est. Voir par quel axe le pénétrer. Je vais aussi rentrer en contact avec des pépinières. Pour créer le business plan.
Sinon je suis très reconnaissant d’avoir pu présenter mon projet à des professionnels. Merci pour ça… »
Pour autant, les retours que j’ai eus m’ont conforté dans l’idée du projet. Je vois clairement qu’il me faut plus de temps pour le bâtir. Ça pourrait aller plus vite mais je crois que le principal frein c’est le fait d’être tout seul, même si j’ai l’aide des Mercredis Gourmands et de l’équipe de MUSE. Mais c’est le sentiment de ne pas avoir suffisamment confiance en moi et dans le projet pour passer à l’étape d’après.
J’ai toujours la conviction que le projet est valable et que le biscuit est bon. Je suis allé chez Meert pour acheter leurs fameuses gaufrettes et le résultat n’est vraiment pas le même. Ce sont mes principaux concurrents. C’est une enseigne lilloise de 1760 et quelque qui joue vraiment sur l’authenticité du produit. J’ai acheté 6 mini gaufrettes 7 euros 50… Donc il y a un vrai marché.
Là je vais me concentrer sur la distribution avant de se concentrer sur la production. Et aller voir sur place le marché tel qu’il est. Voir par quel axe le pénétrer. Je vais aussi rentrer en contact avec des pépinières. Pour créer le business plan.
Sinon je suis très reconnaissant d’avoir pu présenter mon projet à des professionnels. Merci pour ça… »
Notre analyse et nos recommandations
William reconnaît aujourd’hui avoir besoin :
Pour lui : « Toute la difficulté n’est pas de croire en son projet, mais de trouver le chemin pour y arriver ».
Nos conseils :
C’est un William remobilisé et toujours dans la course que nous avons laissé. Les idées mieux en place et un plan d’action à court terme plus clair…
- d’un carnet d’adresses (pour pouvoir mieux frapper aux bonnes portes)
- d’un accompagnement (quelqu’un pour l’aider à fixer des objectifs et de priorités)
Pour lui : « Toute la difficulté n’est pas de croire en son projet, mais de trouver le chemin pour y arriver ».
Nos conseils :
- dresser la liste exhaustive des coûts de production pour calculer sa marge brute
- s’appuyer dans son concept de « Ch’tis Biscuits made in Seine- Saint-Denis » sur le made in Seine-Saint-Denis. Ce qui offre une autre stratégie de distribution que la grande distribution ou les épiceries fines.
- dresser un argumentaire s’appuyant sur son réseau (MUSE D Territoires) et l’ancrage territorial de son produit pour trouver des partenaires locaux.
- trouver des partenaires locaux pour diminuer les coûts de production en utilisant, par exemple, leurs équipements pour développer sa propre unité de production.
C’est un William remobilisé et toujours dans la course que nous avons laissé. Les idées mieux en place et un plan d’action à court terme plus clair…